
Règle n°1 : ne pas duper le capitaine
Maana
Ce fichu journal avait fini par donner quelques résultats : enfin, quelqu’un était venu concernant son annonce sur les technologies. Elle avait donné rendez-vous à la personne près du marché biologique. C’était à l’écart du centre bien trop peuplé d’Öazys. Au moins ici, ils pourraient discuter tranquillement de technologie sans être épié. La jeune femme avait donné rendez-vous à l’autre via lapin voyageur sous le palmier à l’écart du marché. On ne pouvait pas le manquer : son tronc était énorme. Et il était le seul de la zone. En plus de cela, le capitaine avait prévenu l’individu qu’elle serait l’incarnation de la couleur bleu. Il ne pouvait pas la manquer. Sans surprise, ils se retrouvèrent. Mais, après quelques minutes de discussion à tester les connaissances du soi-disant expert, la jeune femme s’agaça.
« Vos propos n’ont aucune logique. Vous essayez d’employer des termes techniques pour couvrir le fait que vous ne comprenez rien du tout. Vous pensiez vraiment pouvoir faire illusion et vous faire engager ? Vous osez me prendre pour une idiote ?! Dommage pour vous : je m’y connais très bien en technologie et je suis aussi mécanicienne. Allez-vous-en ! Vous me faites perdre mon temps ! »
L’autre essaya de se défendre et de lui dire que c’était elle qui ne comprenait rien… Typique des hommes : croire que les femmes n’étaient pas capables de comprendre le fonction pourtant simple d’un moteur, par exemple. Le fait qu’il l’insulte irrita grandement Morgane. Il était mal tombé : on ne se moquait pas impunément du capitaine des dragons bleus. Elle lui attrapa le col, le souleva et le gifla. Puis elle le reposa sur le sol : il la regardait, l’air étêté et partit sans rien osé dire. Mine de rien Morgane en imposait niveau charisme. Elle dépassait l’autre avec son mètre quatre-vingt atteint avec ses bottes.
La pirate était exaspérée : il n’y avait rien de plus frustrant que de croire rencontrer quelqu’un de compétent et de finalement tomber sur un imposteur. Tant pis, c’était malheureusement le jeu. Si elle voulait recruter quelqu’un, elle devait perdre un peu de son temps avec ce genre d’énergumène.
La jeune femme poussa un long soupire avant de jeter un coup d’œil vers le désert que l’on voyait bien d’ici. Elle n’avait qu’une envie : réparer son navire et reprendre la route. Ses matelots auraient peut-être plus de chance qu’elle et trouveraient peut-être des personnes compétentes. Elle l’espérait de tout cœur. Toute heure perdue était ça de moins en aventure. Rester trop longtemps au même endroit était le cauchemar de tout pirate. L’aventure, il n’y avait que ça de vrai. Franchement, passer sa vie toujours au même endroit, à croiser les mêmes visages, faire les même choses… Comment les autres pouvaient se satisfaire d’une vie de ce genre ? Ne finissaient-ils pas par déprimer ? Morgane n’aurait vraiment pas pu. Déjà là, elle commençait à sentir sa patience doucement s’atténuer. D’ici quelques semaines elle partirait à l’aventure à pied, ne serait-ce que pour changer d’air. Öazys était certes un grand Etat, mais ne suffirait pas à l’occuper.
Soudainement, elle se dit qu’elle pourrait peut-être rendre visite à Kin, leur gardien. Ne serait-ce que pour voir s’il ressemblait aux images qu’on en faisait sur Stella. Apparemment c’était un dragon volant doré… Ça devait être assez impressionnant. En tout cas, elle avait de la chance que ce dernier n’était pas apparu lors de son atterrissage et n’avait pas détruit définitivement son navire. Ça aurait été dramatique.
Alors qu’elle était dans ses pensées, Morgane crut apercevoir quelqu’un qui la fixait. Elle le regardait du coin du regard. Quand on est pirate, on s’habitude à toujours rester sur ses gardes. Surtout quand on a été marquée au fer et qu’on a échappé de justesse à la pendaison comme elle. Sa main était posée sur son troublon.
« Vos propos n’ont aucune logique. Vous essayez d’employer des termes techniques pour couvrir le fait que vous ne comprenez rien du tout. Vous pensiez vraiment pouvoir faire illusion et vous faire engager ? Vous osez me prendre pour une idiote ?! Dommage pour vous : je m’y connais très bien en technologie et je suis aussi mécanicienne. Allez-vous-en ! Vous me faites perdre mon temps ! »
L’autre essaya de se défendre et de lui dire que c’était elle qui ne comprenait rien… Typique des hommes : croire que les femmes n’étaient pas capables de comprendre le fonction pourtant simple d’un moteur, par exemple. Le fait qu’il l’insulte irrita grandement Morgane. Il était mal tombé : on ne se moquait pas impunément du capitaine des dragons bleus. Elle lui attrapa le col, le souleva et le gifla. Puis elle le reposa sur le sol : il la regardait, l’air étêté et partit sans rien osé dire. Mine de rien Morgane en imposait niveau charisme. Elle dépassait l’autre avec son mètre quatre-vingt atteint avec ses bottes.
La pirate était exaspérée : il n’y avait rien de plus frustrant que de croire rencontrer quelqu’un de compétent et de finalement tomber sur un imposteur. Tant pis, c’était malheureusement le jeu. Si elle voulait recruter quelqu’un, elle devait perdre un peu de son temps avec ce genre d’énergumène.
La jeune femme poussa un long soupire avant de jeter un coup d’œil vers le désert que l’on voyait bien d’ici. Elle n’avait qu’une envie : réparer son navire et reprendre la route. Ses matelots auraient peut-être plus de chance qu’elle et trouveraient peut-être des personnes compétentes. Elle l’espérait de tout cœur. Toute heure perdue était ça de moins en aventure. Rester trop longtemps au même endroit était le cauchemar de tout pirate. L’aventure, il n’y avait que ça de vrai. Franchement, passer sa vie toujours au même endroit, à croiser les mêmes visages, faire les même choses… Comment les autres pouvaient se satisfaire d’une vie de ce genre ? Ne finissaient-ils pas par déprimer ? Morgane n’aurait vraiment pas pu. Déjà là, elle commençait à sentir sa patience doucement s’atténuer. D’ici quelques semaines elle partirait à l’aventure à pied, ne serait-ce que pour changer d’air. Öazys était certes un grand Etat, mais ne suffirait pas à l’occuper.
Soudainement, elle se dit qu’elle pourrait peut-être rendre visite à Kin, leur gardien. Ne serait-ce que pour voir s’il ressemblait aux images qu’on en faisait sur Stella. Apparemment c’était un dragon volant doré… Ça devait être assez impressionnant. En tout cas, elle avait de la chance que ce dernier n’était pas apparu lors de son atterrissage et n’avait pas détruit définitivement son navire. Ça aurait été dramatique.
Alors qu’elle était dans ses pensées, Morgane crut apercevoir quelqu’un qui la fixait. Elle le regardait du coin du regard. Quand on est pirate, on s’habitude à toujours rester sur ses gardes. Surtout quand on a été marquée au fer et qu’on a échappé de justesse à la pendaison comme elle. Sa main était posée sur son troublon.