
Tant de questions sans réponses
Ankh
Après avoir passé une journée dans le désert à dos de kwak doré et après avoir combattu de nombreuses créatures, Sylène arriva enfin à Öazys. Le shérif était ici pour prendre le température de l’Etat. En fouinant ci et là, elle entendit que tous parlaient de la fameuse explosion et que les retours de robots massifs étaient en marche. C’était parfait. Ne restait qu’à savoir où ils étaient emmenés. C’est, en autre, pour découvrir où ils étaient amenés qu’elle s’était déplacée. Mais comme elle avait passé des jours à chercher en vain, la jeune femme décida de se poser sur un banc du parc. Buzz était assis à ses côtés et la fixait de ses beaux yeux d’un bleu électrique. Sylène lui caressa son pelage noir affectueusement tandis qu’elle fixait l’étendue d’eau face à elle.
Des passants la fixait sans trop s’attarder. Elle n’était pas la seule ici à avoir un look assez moderne. Pourtant, elle était différente. Mais ça, à part William, nul ne pouvait le savoir. Qu’était devenu son père ? Depuis ces années il était sans doute mort. Sinon, il ne l’aurait pas laissée. Il lui avait promis de revenir, de ne pas l’abandonner. Mais sa mère avait peut-être obligé ce dernier à rester sur Öazys ? Et s’il était encore en vie mais très vieux ? Peut-être devrait-elle également se renseigner sur son histoire. Vu la technologie d’Öazys, il devait y avoir des organismes ou des personnes qui pourraient répondre à ses interrogations.
D’accord, à la base, elle n’était pas là pour enquêter sur son histoire. Elle devait s’occuper des robots et ensuite se confronter à Sÿn. Mais une chose à la fois : se précipiter n’était jamais une bonne idée.
En regardants tous ces passants, la jeune femme se demandait en quoi ils étaient différents. Pour elle, tout n’était que des différences de constitution. Mais, au fond, ils étaient proches. Il n’y avait aucune raison qu’on leur refuse leur existence. Est-ce que des öazyskayans se rallieraient à leur cause quitte à se rebeller contre leur propre Etat et son dirigeant ? Ce n’était pas impossible : si William et d’autres les avaient regardés comme les êtres qu’ils étaient, d’autres le feraient. Sylène ne passerait à la force que lorsqu’elle serait certaine qu’il n’est pas possible d’agir de manière pacifique. Alors, là, ils regretteraient de ne pas avoir donner une place aux leurs. Ils avaient de qu’il fallait pour rivaliser à tout, même à leur gardien Kin…
Sylène regarda des enfants passer en train de manger. Elle réalisa alors qu’elle n’avait pas agi de la sorte depuis un moment. Peut-être devrait-elle le faire ? Mais à quoi bon ? Elle n’avait pas envie de gaspiller son argent ou d’en gagner juste pour ce genre de futilité. Personne ne la surveillait donc elle ne craignait rien en n’agissant pas comme eux.
Buzz souffla puis s’allongea.
« Tu t’ennuies ? »
Demanda Sylène à son compagnon à pattes d’oiseaux. Ce dernier grogna comme pour confirmer. C’est vrai que leur activité était assez monotone depuis leur arrivée. Ils ne trouvaient pas de réponse à leurs questions : c’était assez frustrant.
Des passants la fixait sans trop s’attarder. Elle n’était pas la seule ici à avoir un look assez moderne. Pourtant, elle était différente. Mais ça, à part William, nul ne pouvait le savoir. Qu’était devenu son père ? Depuis ces années il était sans doute mort. Sinon, il ne l’aurait pas laissée. Il lui avait promis de revenir, de ne pas l’abandonner. Mais sa mère avait peut-être obligé ce dernier à rester sur Öazys ? Et s’il était encore en vie mais très vieux ? Peut-être devrait-elle également se renseigner sur son histoire. Vu la technologie d’Öazys, il devait y avoir des organismes ou des personnes qui pourraient répondre à ses interrogations.
D’accord, à la base, elle n’était pas là pour enquêter sur son histoire. Elle devait s’occuper des robots et ensuite se confronter à Sÿn. Mais une chose à la fois : se précipiter n’était jamais une bonne idée.
En regardants tous ces passants, la jeune femme se demandait en quoi ils étaient différents. Pour elle, tout n’était que des différences de constitution. Mais, au fond, ils étaient proches. Il n’y avait aucune raison qu’on leur refuse leur existence. Est-ce que des öazyskayans se rallieraient à leur cause quitte à se rebeller contre leur propre Etat et son dirigeant ? Ce n’était pas impossible : si William et d’autres les avaient regardés comme les êtres qu’ils étaient, d’autres le feraient. Sylène ne passerait à la force que lorsqu’elle serait certaine qu’il n’est pas possible d’agir de manière pacifique. Alors, là, ils regretteraient de ne pas avoir donner une place aux leurs. Ils avaient de qu’il fallait pour rivaliser à tout, même à leur gardien Kin…
Sylène regarda des enfants passer en train de manger. Elle réalisa alors qu’elle n’avait pas agi de la sorte depuis un moment. Peut-être devrait-elle le faire ? Mais à quoi bon ? Elle n’avait pas envie de gaspiller son argent ou d’en gagner juste pour ce genre de futilité. Personne ne la surveillait donc elle ne craignait rien en n’agissant pas comme eux.
Buzz souffla puis s’allongea.
« Tu t’ennuies ? »
Demanda Sylène à son compagnon à pattes d’oiseaux. Ce dernier grogna comme pour confirmer. C’est vrai que leur activité était assez monotone depuis leur arrivée. Ils ne trouvaient pas de réponse à leurs questions : c’était assez frustrant.