Ça y est, le moment est venu. J’attendais Blue assise sur les escaliers qui mènent à la nurserie de Baal, mes deux sacs de chaque côté et Mochan courant dans les marches. J’avais toujours des doutes par rapport à cette quête, mais il fallait quand même bien répondre aux milles questions qui me trottaient au travers de l’esprit. Je suis une personne très curieuse et je n’aime pas du tout quand je n’ai pas la réponse aux questions que je me pose.
La nuit descendait de plus en plus. Je focalisais mon regard sur les derniers rayons de soleil qui disparaissaient l’horizon. Instinctivement, je touchais les boucles d’oreille que la chamane m’avait gentiment offert. Je ne savais pas que notre relation avait évoluer au point qu’on pouvait maintenant s’offrir des cadeaux ! Je ne suis pas sûr qu’un morceau de bras lui ferai plaisir, mais je n’ai pas mieux dans mon sac... Elle ne m’a pas expliqué à quoi elles pouvaient servir, mais vu son « tu risques d’en avoir besoin durant la traversée », je pense que ça doit éloigner les montres, tel un répulsif à moustique hyper puissant.
Il y avait de moins en moins de monde dans les rues. De là où j’étais, je pouvais voir les principaux axes de Baal. Les magasins fermaient petit à petit, mais certains restaient ouverts tard, voir pendant toute la nuit. Mochan commençait à fatiguer et vient s’installer sur mes genoux. Il ne lui fallut que quelques secondes pour s’écrouler de fatigue. Qu’est-ce que j’aimerai faire ça... dormir dans un lit bien chaud, entourée de confort et de chaleur... mais je vais passer plus d’une semaine dans le désert chaud et sablé, à aller dans une ville où je ne suis pas la bienvenue. En parlant de ça, il allait falloir qu’on fasse des efforts, la chamane et moi. Je ne sais pas si elle est déjà aller à Oazys, mais il va falloir faire des efforts sur nous-mêmes pour que la population ne sache pas que nous sommes baalkyannes. Je ne veux pas imaginer ce qu’il pourrait nous faire. Enfin si, je l’imagine très bien, puisque c’est mon quotidien. Je n’ai juste pas envie que mon métier se retourne contre moi un jour ou l’autre.
J’allais commencer à perdre espoir d’entendre un bruit de canne, mais c’est alors que je vis Blue débouler de dernière moi, sortant de la nurserie.
Je me levais délicatement, en faisant attention en posant Mochan dans le sac de vêtement, de manière à pouvoir la transporter tout en me déplaçant.
La nuit descendait de plus en plus. Je focalisais mon regard sur les derniers rayons de soleil qui disparaissaient l’horizon. Instinctivement, je touchais les boucles d’oreille que la chamane m’avait gentiment offert. Je ne savais pas que notre relation avait évoluer au point qu’on pouvait maintenant s’offrir des cadeaux ! Je ne suis pas sûr qu’un morceau de bras lui ferai plaisir, mais je n’ai pas mieux dans mon sac... Elle ne m’a pas expliqué à quoi elles pouvaient servir, mais vu son « tu risques d’en avoir besoin durant la traversée », je pense que ça doit éloigner les montres, tel un répulsif à moustique hyper puissant.
Il y avait de moins en moins de monde dans les rues. De là où j’étais, je pouvais voir les principaux axes de Baal. Les magasins fermaient petit à petit, mais certains restaient ouverts tard, voir pendant toute la nuit. Mochan commençait à fatiguer et vient s’installer sur mes genoux. Il ne lui fallut que quelques secondes pour s’écrouler de fatigue. Qu’est-ce que j’aimerai faire ça... dormir dans un lit bien chaud, entourée de confort et de chaleur... mais je vais passer plus d’une semaine dans le désert chaud et sablé, à aller dans une ville où je ne suis pas la bienvenue. En parlant de ça, il allait falloir qu’on fasse des efforts, la chamane et moi. Je ne sais pas si elle est déjà aller à Oazys, mais il va falloir faire des efforts sur nous-mêmes pour que la population ne sache pas que nous sommes baalkyannes. Je ne veux pas imaginer ce qu’il pourrait nous faire. Enfin si, je l’imagine très bien, puisque c’est mon quotidien. Je n’ai juste pas envie que mon métier se retourne contre moi un jour ou l’autre.
J’allais commencer à perdre espoir d’entendre un bruit de canne, mais c’est alors que je vis Blue débouler de dernière moi, sortant de la nurserie.
« J’ai failli t’attendre ! Bref, j’ai tout préparé : le sac de nourriture et celui pour les changes. Je pense qu’on va rester quelques temps à Oazys. »
Je me levais délicatement, en faisant attention en posant Mochan dans le sac de vêtement, de manière à pouvoir la transporter tout en me déplaçant.
« Par quoi commençons nous, alors ? J’aimerai bien poser les sacs sur les kwaks, si cela ne te dérange pas. On pourra parler de la direction prendre une fois qu’on sera la bas. »